samedi 19 mai 2007

Ne vous en faites pas...

Je suis encore en vie...mais pas fort!

Disons que ca feel pas trop bien depuis la semaine derniere...je me tape un méchant mal de tete depuis jeudi dernier. Comme je ne suis pas du genre a aller chez le médecin pour rien (dans le genre des gars qui perdent connaissance lors d'une prise de sang!), j'ai attendu une semaine. J'y suis donc allé hier, et le doc pense que ca peut etre un virus...surtout que les nausés sont présentes aussi. La théorie d'effets secondaires d'un médicament que je prends est aussi possible..nous avons donc coupé la dose de moitié.

Résultat, retourne chez toi Fred...et si jamais j'ai encore mal a la tete la semaine prochaine (chose qui est déja mieux je vous dirais), et bien j'ai un papier pour prendre RV pour un scan du cerveau. Espérons ne pas avoir a se rendre la.

Donc pour l'instant, je prends ca relax...j'ai un peu de fievre, mais question de ne pas vous inquiéter pour rien par rapport a mon absence du blogue, je vais bien!

Sur ce messieurs, bonne soirée!

Et oui Mart, je te tiens au courant pour mes plans de réno...ca risque d'etre différent des plans initiaux par contre!

En passant, c'est ou que je vais pour mettre ce message dans "tranche de vie"? J'imagine que j'ai cherché pour rien et que c'est a la prochaine fenetre! hehe

Reflet de la société Kurde

Voici quelques proverbes Kurdes. Que peut-on penser d'une société qui prêche de la sorte:

«Il vaut mieux être mâle un seul jour que femelle dix jours de suite. »

« Venge-toi sans retard : Ne laisse pas le crime impuni. »

« Ne t’inquiète pas de la femme que tu vas prendre, mais connais bien sa famille. »

« La racine peut devenir palme. Notre ennemi ne sera jamais notre ami. »

« Soyez braves : on ne meurt qu’une seule fois. »

mardi 15 mai 2007

Courte nuit

16h15: J’arrive à la caserne. Nos collègues de la journée nous font leur rapport; « rien de spécial à part qu’on a changé la lance perfo de place sur le camion » « Parfait, merci, bonne soirée! »

16h30 : Les cinq membres du peloton 1 sont en poste et prêt à intervenir!


Avant de souper, mes confrères décident de passer par le gym. Je me joins volontiers à eux et ce n’est que vers 17h30 que nous sommes prêts pour le souper. Au menu ce soir : « pizzburger », un hamburger garni de pepperonni, fromage et sauce à pizza…pas mauvais du tout.

Au programme de la soirée, nous avons une petite formation avec la capitaine. Les sujets: techniques de combat, ventilation et comportement du feu. Il s’agit surtout de révision mais ça fait toujours du bien de se rafraîchir la mémoire. Cette formation sera brièvement interrompue par une première alarme qui, finalement, ne nécessitera pas nos services. Nous rebroussons donc chemin pour retourner à notre formation qui tire d’ailleurs à sa fin.

Nous devrons attendre autour de 22h30 avant d’avoir un autre appel. Cette fois-ci pour un feu de broussaille dans un cap pas très loin du pont Pierre-Laporte. Le relief accidenté nous donne beaucoup de fil a retordre et nous devons recourir au camion-citerne pour nous alimenter en eau. L’accès aux différents foyers d’incendie étant très limitée, nous devons user d’imagination pour effectuer l’extinction et ce n’est qu’après plusieurs heures que nous rentrons à la caserne.

Le temps de tout nettoyer et il est maintenant près de 02h30 du matin. Moi ça ne me dérange pas trop car cette nuit c’est moi qui suis de garde alors je me moque un peu de mes confrères qui estiment leur heure de coucher un peu tardive. Nous aurons tout de même un restant de nuit assez tranquille et je réussirai tout de même à emmagasiner quelques heures de sommeil, malgré la radio qui me fait sursauter à quelques reprises.

06h15 : Nos confrères de jour prennent la relève. « On a eu une intervention avec le citerne…a part ça rien de nouveau….la batterie de ton radio est changée. » « Ok, merci, bonne journée et à ce soir. »

06h36 : Je suis de retour dans mon lit auprès de ma douce Tania…j’ai quelques heures de repos à reprendre!

lundi 14 mai 2007

De retour au boulot!

Quelle fierté de se sentir à nouveau utile à la société…Peut-être me direz-vous que j’exagère quelque peu, mais je peux vous garantir que Félix Leclerc avait raison en disant que « …la meilleure façon de tuer un homme est de le payer à ne rien faire… ». Deux mois sur le chômage et je n’en pouvais déjà plus.

Voici donc un petit résumé de ma première journée de dur labeur en tant que pompier de la caserne 10.

Il ne me fallut pas beaucoup de temps pour me rappeler de la merveilleuse gestion qui existe au sein du service incendie. Mon arrivée en caserne suscita déjà des controverses à savoir qui avait priorité entre moi et un autre temporaire déjà en poste en ce qui concerne les déplacements. En effet, bien qu’il était déjà en caserne avant dimanche, son rang sur la liste est bien plus bas que le miens (34 vs 2). Ce qui normalement devrait me prioriser en matière de « corvée ». (Une corvée étant le terme employé pour désigner qui doit se déplacer de caserne pour aller remplacer ailleurs.) Suite à une petite argumentation amicale, j’ai gagné mon point et c’est donc moi qui resterai à la caserne 10 et l’autre qui devra se déplacer. La journée s’annonçait maintenant très agréable!

Il ne me restait plus qu’à faire connaissance avec les autres membres de mon équipe. Disons que nous avons eu amplement de temps pour le faire. Je me réjouis encore une fois de tomber sur une équipe composée de membres aussi sympathiques et dont la moyenne d’âge est, sommes toutes, assez basse. Je crois que ça s’annonce très bien pour cet été.

Les dimanches sont toujours assez tranquilles. Ce qui nous laisse un peu de temps pour se reposer car, avouons-le, la charge de travail est parfois étouffante….hahahah…quel beau métier! Donc aucun appel de l’avant-midi. On en profite pour aller faire une petite épicerie. Ce sera du poulet pour dîner. On rigole un peu, on mange, on fait la vaisselle et l’attente recommence…Un ou deux films dans l’après-midi…la cloche refuse toujours de sonner…Ce sera des moules et des crevettes pour souper…miammm! On fait la vaisselle, on digère un peu, je me prépare pour aller m’entraîner (nous avons un très beau gym, je vais en profiter!)…Biiiip…Biiiipp…Enfin un appel pour la caserne 10.

L’action commence finalement. Je ne me réjouis que quelques secondes car en écoutant les détails de l’appel nous prévoyons que nous n’aurons pas grand-chose à faire; ce n’est qu’un petit feu d’herbe presqu’éteint à notre arrivée. Nous finalisons l’extinction puis nous retournons penaud à la caserne en se disant que la nuit est encore jeune. Je termine mon entraînement juste à temps pour constater que nos services sont de nouveau requis. Cette fois-ci, on se plaint qu’un voisin fait un feu de camp à proximité d’une bombonne de propane! Une fois sur les lieux on constate qu’il ne s’agit en fait que d’une querelle de voisin et nous demandons gentiment aux jeunes rassemblés autour du feu de laisser se dernier s’éteindre et de se procurer à l’avenir un foyer conforme au règlement municipal. À peine de retour dans le camion, on nous demande une fois de plus pour une vérification en matières dangereuses… « Enfin quelque chose de sérieux » me dis-je. Nous préparons donc les détecteurs de gaz tout en enfilant nos appareils respiratoires avec toute la grâce que nous permet le « doux dandinement » du camion (merci à nos fabuleuses conditions de la chaussée). Une fois sur les lieux, nous ne pouvons que constater que l’odeur d’un site d’enfouissement peut facilement être interprétée comme celle d’une fuite de propane! Puisqu’aucune lecture ne s’affiche à nos détecteurs, nous remballons l’équipement et faisons ce qui s’avérera le dernier déplacement de la journée…retour à la caserne 10.
Petite douche, relaxe un peu dans le salon, et il est l’heure du coucher. Bonne nuit tout le monde…en espérant qu’on aura un appel durant la nuit…

La nuit se voudra finalement très tranquille et ce n’est que ce matin à 06h00 que je sortirai de mon lit. C’est à 06h15 que nos collègues prendront la relève et je suis bien content de revoir certains visages familiers avec lesquels j’ai travaillé cet hiver. Les salutations d’usages terminées, on se dit au revoir et à ce soir…Je file vers l’appart où je retrouve ma douce moitié encore endormie que je m’empresse de réveiller doucement pour lui conter mon premier 24H de la saison!